L'archipel
du Cap-Vert se trouve dans l'océan Atlantique, au large des côtes
du Sénégal, de la Gambie et de la Mauritanie. Ici le voyage prend
une autre dimension : nous avons quitté l'Europe, la monnaie a
changé et la langue nous est difficile. Ici on parle majoritairement
le créole capverdien et en plus il y a des variations d’une île à
l’autre. Cette langue s’éloigne des bases latines que l’on
retrouve dans le français, l’espagnol, le portugais ou même
l’italien. Heureusement pour nous l'anglais et le français sont
enseignés à l’école et nous arrivons donc à échanger avec la
population locale.
Comme
les Canaries, les îles sont toutes d'origine volcanique. C'est sur
l'île de Fogo que se situe le point culminant à 2 829 m :
le Pico do Fogo dont la dernière coulée de lave ne date que de
1995. La plupart des îles ont un relief escarpé et sont couvertes
de cendre volcanique pauvre en végétation. Le climat y est chaud et
sec, avec une moyenne des températures située entre 20 à 25 °C.
Durant les mois de janvier et février l'archipel subit l'influence
des tempêtes de sable venu du Sahara. Ainsi le bateau s’est vu
recouvert d’une fine couche de sable. Les voiles ne sont plus
blanches mais ocres.
Au
Cap-Vert il n'y a qu'un port comme nous en avons en France, avec des
pontons, un raccordement électrique et de l'eau, aussi nous sommes
au mouillage. Le mouillage c'est l'aventure, nous jetons l'ancre, le
bateau bouge, se déplace, tire sur la chaîne, l'ancre dérape.
Comme il y a beaucoup de vent dans l'archipel depuis que nous sommes
arrivés, c'est assez angoissant car on peut se déporter sur
d'autres bateaux au mouillage ou sur des rochers. Il faut donc
constamment surveiller les déplacements du bateau. Pour rejoindre la
terre nous utilisons notre annexe, cette petite embarcation gonflable
et, les trajets sont parfois périlleux. A terre on se déplace grâce
aux aluguers, ces minibus qui font office de transports collectifs.
Ces derniers ne partent que lorsqu'ils sont pleins, aussi il faut
s'armer de patience.
Les
îles sont pauvres, le manque de pluie, la déforestation et la
sècheresse chronique qu'a connu l'archipel au cours des deux
derniers siècles ont contribué à cette situation. L'agriculture
constitue malgré tout une des activités principales avec la pêche.
L'alimentation est chère en raison d'une importation des produits
très élevée. Les capverdiens sont chaleureux et très
accueillants, et, lorsqu'ils parlent français, ils sont friands
d'échanges et de discussions.
La
culture du Cap-Vert est d’origine africaine et portugaise. Il
existe différents genres de musique comme le funaná, la coladeira,
la morna et la tarrachinha, la mazurca ou encore le batuque. Le Cap
Vert et sa musique ont été rendu célèbre dans le monde entier
grâce à la Diva aux pieds nus, Cesária Évora, qui nous a quitté
le 17 décembre dernier.
Voici
un vidéo clip pour vous faire découvrir en image ces propos,
illustrée en musique par un morceau de Cordas do sol, un groupe
capverdien de Santo Antao.
Sources : wikipédia et guide Imray.
Votre video était très bien.
RépondreSupprimerMaxime rase toi la barbe !
Marie et Coraline