dimanche 17 juin 2012

Horizons, le film

Le Projet Horizons est un échange entre les 55 élèves de CM2 des écoles Joliot-Curie et Thomas Gobert de Saclay (91), et 4 essonniens partis sur le voilier Sirius faire une boucle de l'Atlantique. 

Grâce à l'investissement des enseignants et à la créativité de l'équipage, Horizons est devenu le fil rouge de l'apprentissage des 2 classes saclaysiennes durant l'année scolaire 2011/2012. Pendant 6 mois les élèves ont suivi l'équipage entre la Bretagne et les Antilles à la découverte de nouveaux horizons.

L'échange s'est déroulé sur ce blog (www.projethorizons.blogspot.fr) via lequel les participants ont envoyé vidéos, textes et images. Des 'dauphins en Bretagne' à la 'fabrication du chocolat' en passant par la 'voile et le gréement', l'échange a enrichi le quotidien scolaire. Les arts plastiques et la musique se sont invités dans l'échange avec des aquarelles et des chants autour de la mer et du voyage. 

Horizons a fait l'objet d'une restitution où les participants ont présenté le fruit de cet échange à travers une exposition, la projection du film et la prestation musicale des élèves, le samedi 16 juin 2012 à Saclay. 

 
Réalisation : L'équipage - Charlie Marcelet, Julie Talar, Maxime Mignotte, Charlotte Colinart, à bord de SIrius (CH); Les enseignants - Guy Verdenaud, Christelle Rigaud, Muriel Sénez; Les élèves des classes de CM2 de Saclay. 

Horizons a reçu le soutien du Programme Européen Jeunesse en Action, de la Ville de Saclay, des associations Trashi Trasho et Alors On Le Fait. 
Merci à Yann et Caroline, merci à nos familles et amis, merci à Sirius. 

mercredi 16 mai 2012

vendredi 13 avril 2012

Retour en France

Une partie de l'équipage du Sirius est rentré en France début avril et a été visité aujourd'hui les classes du Bourg et du Val. Ce retour en classe a suscité de nombreuses questions des élèves à Charlie et Julie.

Le rendez-vous est pris pour les répétitions de musique au mois de mai, qui seront enregistrées. L'équipage viendra également interviewer les élèves et recueillir leurs impressions.
De plus les CM2 du Bourg effectueront, au mois de juin, un stage de voile sur la base de loisirs de Saint Quentin-en-Yvelines.
Quelques belles occasions de poursuivre l'échange avant la restitution du Projet Horizons, le 16 juin.

jeudi 15 mars 2012

Charlie et la chocolaterie

Visite de la fabrique de chocolat de Grenade : de l'arbre à la tablette

samedi 3 mars 2012

Sirius a traversé un océan !

Départ : mardi 17 janvier 2012 à 17h45 UTC, de Mindelo au Cap Vert.
Arrivée : jeudi 2 février 2012, à 17h UTC, au Cul-de-sac du Marin, en Martinique.
Distance parcourue : 2100 milles marins soit 3889 kilomètres.
Nombre de quart : 48 quart chacun, soit 3 quarts de 2 heures par jour.
Durée du voyage : 16 jours

Le projet au départ était de naviguer autour de l'Atlantique, d'est en ouest. Pour relier les deux il fallait traverser. Traverser un océan c'était un peu l'apogée de ce voyage. Quand on en parlait à l'époque on trouvait ça dingue. Passer quinze jours en mer, au milieu de l'eau à 360 degrés. Et bien maintenant qu'on l'a fait, on peut vous dire que ce n'était pas si fou. Traverser l'Atlantique c'est prendre l'autoroute du soleil. C'est une grosse routine pendant laquelle on répète chaque jour les mêmes gestes. On prend son quart, on cuisine, on mange, on fait la vaisselle, on dort.

L'équipage de Sirius a bénéficié d'excellentes conditions : les alizés bien établis, une navigation au portant (c'est à dire que le vent pousse par l'arrière), un réglage de voiles confortable et un pilote automatique qui tient la route. Le capitaine a opté pour 2 voiles à l'avant : le génois et le foc de route tangonné, pas de grand-voile = pas d'empannage. Ces bonnes conditions nous ont permis de vivre tranquillement au fil de l'eau. Jouer aux cartes, lire, faire des mots fléchés, jouer de la guitare et chanter dans le cockpit ont fait notre quotidien de transat.
Et finalement, avec le recul, nous avons fait des traversées bien plus courtes et bien plus éprouvantes, voire bien plus dangereuses !

Alors évidemment c'est quand même 16 jours passés dans un espace restreint, à l'intérieur, puisque à l'extérieur s'étend l'immensité de notre planète. Bien sûr on se marche sur les pieds et on côtoie uniquement les quelques poissons volants et les oiseaux de l'océan. Il y aussi toutes ces algues qui tapissent la mer, 2, 3 cargos à l'horizon et c'est tout. De l'eau, de l'eau, de l'eau.

Grâce au téléphone satellite nous n'étions pas vraiment coupés du monde. Nous envoyons et recevons des textos. Et puis bien sûr il y a la carte sur laquelle on note notre position et observe notre avancement.

Un détail auquel nous ne nous attendions pas, c'est la chaleur ! On cuit au soleil. Il fait tellement chaud qu'on porte des vêtements amples pour se protéger. Cette chaleur fait qu'on élimine pas mal ce qu'on mange et boit. En parlant de nourriture, nous étions bien lotis. Notre avitaillement fait en Bretagne, en octobre dernier, a payé. Les bonnes boîtes de conserve de France nous ont surpris de jour en jour. Bien sûr on a pêché, mais seulement 3 dorades coryphènes et un serpent de mer tout moche... Nous avions pourtant passer un pacte avec la mer, on sort la traîne tous les 2 jours et à nous la dorade ! Mais au milieu de l'Atlantique, notre vitesse ralentie a eu raison de la dorade, qui n'est ensuite jamais revenue tâter du leurre. 

Lorsque le vent a faiblit, à peu près à mi-parcours, nous nous sommes baignés, avec 4000 mètres de profondeur !

A l'arrivée, en Martinique, nous sommes contents de poser le pied à terre. Nous comparons nos traversées avec les autres navigateurs. Ici de nombreux bateaux sont présents et ont tous traversé l'Atlantique, alors il n'y a rien d'exceptionnel, on fait partis des 'transateux', mais enfin, quand même, ON A TRAVERSÉ UN OCÉAN !

vendredi 3 février 2012

Les voiles et le gréement

LES VOILES

Une voile est un immense morceau de tissu qui attrape le vent et permet d'utiliser sa force pour faire avancer le bateau. Certains bateaux ont seulement la grand-voile, tandis que d'autres ont aussi une voile d'avant qui est fixée devant le mât.

On peut utiliser de nombreux types de voiles d'avant pour s'adapter au vent, sa force et sa direction. Certains bateaux, surtout les quillards* assez grands, ont plusieurs focs de diverses dimensions et de diverses résistances. En général on utilise les plus grandes voiles par vent faible et les petites voiles par vent fort, pour réduire la puissance.


Sur Sirius nous avons 5 voiles :



La grand-voile (25 m²)
C'est une voile épaisse fixée sur le mât et la baume. Suivant la force du vent, nous pouvons réduire sa surface. On dit alors que l'on prend un ris*. La grand-voile assure la stabilité du bateau et généralement nous la hissons en premier.

Le génois (35 m²)
C'est un grand foc qui va plus loin que le mât. C'est la voile d'avant qu'on utilise le plus. Sur Sirius nous avons un enrouleur de foc, qui est un système de rangement du foc et de réglage de sa surface, par enroulement autour de l'étai*. Ce système est très pratique et nous évite de hisser* et d'affaler* le génois à chaque utilisation.

Comme nous possédons un génois à enrouleur, qui est donc à l'avant et fixe, nous avons également un étai largable* qui nous permet de hisser d'autres voiles dessus.

Le foc de route (17 m²)
C'est la voile intermédiaire entre le génois et le tourmentin. Elle est de taille moyenne et assez solide pour résister à des vents forts. C'est la voile qu'on hisse quand le temps se dégrade. Il faut pour cela aller sur le pont et souvent embrasser quelques embruns.

Le tourmentin (6 m²)
C'est la plus petite voile. C'est une voile de secours qui est obligatoire à bord. Elle est très rigide et très solide. Mais ça n'est jamais un plaisir de la hisser car c'est une voile de tempête. Son nom viens justement de tourmente. Et quand on hisse le tourmentin c'est qu'on passe un mauvais moment !

Le spinnaker (65 m²)
A l'opposé du tourmentin il y a le spi. C'est la plus grande voile d'avant. C'est une voile spéciale qui ressemble à un grand parachute souvent coloré. Elle est utilisée pour naviguer au portant, quand le bateau avance dans le même sens que le vent. C'est une voile très fine qui permet d'atteindre une grande vitesse, cependant elle est contraignante car elle nécessite des conditions spécifiques de navigation. D'ailleurs, depuis notre départ de Trebeurden, nous ne l'avons pas encore utilisée.

Pour réaliser la plupart de nos voiles nous avons fait appel à Loic, un professionnel qui a accepté d'ouvrir les portes de son atelier à la caméra du Sirius.




LE GRÉEMENT

Pas de voiles sans gréement. Mais qu'est-ce que le gréement ?
C'est tout ce qui sert à manœuvrer les voiles, à les établir, à en modifier la surface ou la forme, et à les régler.

Luc, un gréeur professionnel nous raconte son métier et les travaux qu'il a effectué sur Sirius.




Le vocabulaire pour tout comprendre
*étai : câble de support du mât à l'étrave
*étai largable : câble de support amovible du mât à l'étrave

*ris : système de réduction de la surface de voile exposée au vent. On dit prendre un ris, ariser une voile.

*un bateau à voiles est quillard ou dériveur :

- *quillard : voilier muni d'une quille

- dériveur : bateau à voile équipé d'une dérive (ex.: un catamaran)

*hisser : Élever à l'aide d'un cordage, d'un filin. Hisser est la manœuvre consistant à monter une voile.

*affaler : faire descendre une voile rapidement

jeudi 2 février 2012

Arrivée du Sirius à la Matinique

Sirius est bien arrivé en Martinique!!!
L'équipage se trouve actuellement au Port Le Marin où ils sont arrivés aujourd'hui vers 18h UTC, après 16 jours tout pile !!!! Très belle traversée !


mardi 31 janvier 2012

Positions de Sirius pendant la traversée Cap Vert - Martinique

Le 17 janvier 2012 à 17h45 UTC, le Sirius a largué les amarres de Mindelo (Cap Vert) pour sa nouvelle transat. "Cap à l'ouest !"
Voici ses positions durant la traversée :

---------------------------------------------------------- mise à jour la plus récente ---------------------------------------------------------

Le 31 janvier 2012 à 18h0 UTC :
14N46 56W24
"Cette nuit la drisse de l'étai larguable a cassée, on utilise la drisse de spi pour le foc tangonné et la Grand voile, tout va bien à bord."
(Le décompte est enclenché, il reste 260 miles jusqu'à la pointe sud de la Martinique.)




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Le 30 janvier 2012 à 17h30 UTC :
14N52 53W58
"La dorade ne pointe plus son nez. On avance bien et on essuie quelques grains la nuit. On espère arriver le 3 au matin."
(La distance parcourue ces dernières 50h30 est de 308 miles, moyenne 6.10 noeuds.)




Le 28 janvier 2012 à 15h UTC :
15N18 48W44
"Il y a deux jours, on s'est baignés au milieu de l'océan. Depuis le vent à repris. Tout va bien."
 (Il reste environ 710 miles nautiques jusqu'à le Martinique, soit un peu plus de 5 jours et demi de navigation.)



Le 26 janvier 2012 à 14h UTC :
15N39 44W16
"On a envoyé le spi ce matin mais on se traîne et on cuit au soleil ! "
(Sirius a dépassé la marque de mi-parcours, l'alizé faibli et ils sont sous spi.
Les dernières 24h leur moyenne est tombée à 4.50 noeuds, mais le vente se renforce dès demain en fin de matinée. Reste environ 970 miles à parcourir, il fait très chaud).



Le 24 janvier à 15h20 UTC :
16N08 40W41
"RAS bientôt à mi parcours !"
(La distance parcourue depuis la dernière position est de 237 miles à la vitesse moyenne de 5.01 nœuds. 910 miles ont été parcourus depuis le Cap Vert à la vitesse de 5.49 nœuds).



Le 22 janvier à 16h UTC :
17N00 36W41
"Aujourd'hui douche. toujours beaucoup de soleil. 2ème dorade pêchée hier."



Le 20 janvier 2012 à 14h45 UTC :
17N05 31W58.
"On joue de la guitare dans le cockpit et on chante sous le soleil."



Le 18 janvier à 21h UTC :
17N07 27W36
"Dorade coryphène aux yeux globuleux !"
(151 milles parcouru en 27h soit une moyenne de 5.59 nœuds, reste environ 1950 milles à parcourir.
Si cette vitesse moyenne est maintenue, la traversée prendra un peu moins de 16 jours).



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CE MESSAGE NE SERA PLUS MISE REMIS À JOUR CAR SIRIUS EST ARRIVÉ !

jeudi 26 janvier 2012

L'énergie et les appareils de navigation

Avoir de l’électricité à bord est nécessaire à la bonne marche du bateau et au confort de son équipage. Quand on est au port, le bateau est branché sur le réseau électrique. On est comme à la maison et nous pouvons recharger les ordinateurs et les caméras pour vous envoyer des nouvelles. Mais une fois partis en mer le fonctionnement du voilier se rapproche de celui d’une voiture. Il y a des batteries qui se rechargent quand le moteur est en marche. Pour une traversée de l’Atlantique, les réserves en essence sont limitées. Nous avons donc installé un panneau solaire qui transforme l’énergie solaire en électricité. D’autres bateaux possèdent de petites éoliennes qui utilisent quant à elles la force du vent pour produire de l'énergie.

Le panneau solaire est fixé comme un aileron à l'arrière de Sirius

Cette recharge assure le bon fonctionnement des appareils de navigation. Le GPS nous indique notre position sur les cartes, ainsi nous ne sommes jamais perdus. Le radar nous signale les autres bateaux à éviter pour ne pas entrer en collision. Il réveille même le capitaine qui vérifie alors la bonne conduite du bateau. La radio VHF permet de dialoguer avec d’autres bateaux, d’appeler des secours ou d’écouter les bulletins météo. Ces derniers sont d’ailleurs devenus difficiles à comprendre dans des langues étrangères. Enfin le pilote automatique permet de barrer le bateau sans les mains. Il suit le cap qu’on lui indique grâce à une boussole interne. Mais il consomme beaucoup d’électricité et reste moins efficace que nous quand la mer fait des siennes.

La table à carte


Sirius est donc un animal gourmand en électricité et ne laisse à son équipage que les restes. Nous sommes donc économes sur notre consommation. En navigation de nuit la lampe frontale est de rigueur. Il est difficile de recharger les appareils électroniques. Alors plutôt que de recharger la console de Charlotte on choisit le livre. Et il y a beaucoup de pages qui se tournent à bord de Sirius.

La lecture et les habits qui sèchent


La table à carte est le poste de navigation du bateau. Il regroupe les appareils de navigation que nous venons de décrire mais, si ces derniers doivent malheureusement tomber en panne, nous pouvons nous débrouiller avec les cartes, la boussole et du bon sens.

Les cartes indiquent le relief sous-marin. Ce qui révèle les dangers présents sous les eaux aux navigateurs. Il s’agit surtout de ne pas percuter un rocher qui se cache sous l’eau. Et aussi d’éviter des zones où la montée des fonds sous-marins crée des vagues déferlantes. L’équipage et le bateau sont solides, mais les éléments déchaînés ne sont pas à prendre à la légère ! Les cartes nous permettent également d’éviter les « autoroute à cargo », ces chemins privilégiés où les cargos sont très nombreux. Nous y trouvons également la description des côtes, des phares et de toute la signalétique marine. Ainsi la simple vue de ces points de repère avec l’aide d’une boussole, nous permet de déterminer notre position sur la carte.

Avec la règle de Cras, un rapporteur amélioré, nous déterminons le cap à suivre pour faire bonne route. Le cap est tout simplement la direction vers laquelle avance le navire. On peut dire « cap à l’ouest » mais la plupart du temps on précise l’angle en degrés, de 0° à 360° par rapport au nord magnétique.


Le compas de navigation




La règle de Cras








Une fois cette indication donnée au barreur ou au pilote automatique nous pouvons estimer la distance qu’il nous reste à parcourir pour poser les pieds sur la terre ferme grâce au compas à pointes sèches.

Le pilote automatique

vendredi 20 janvier 2012

La vie à bord de Sirius

Vivre sur un bateau, c’est un peu particulier. Surtout que nous sommes 4 à se marcher les uns sur les autres dans un espace confiné. La surface intérieure se rapproche d’une petite chambre saclaysienne sauf que cette chambre pour 4 est aussi le salon, les toilettes, la cuisine et les placards. Notons aussi qu’il faut souvent se plier en 2, faute de quoi nous nous cognons la tête. De plus, le bateau est en mouvement sur l’eau, ce qui rend les déplacements plus difficiles. Heureusement quand le temps le permet nous pouvons nous balader sur le pont.

Comme l'espace est restreint l’aménagement est primordial. Le bateau est donc rempli de rangements cachés. Tout l’espace sous les couchettes permet de ranger nos réserves de nourriture, d’eau et l’équipement du bateau. Tout cela est bien organisé car, comme le répète le capitaine, chaque chose a une place et il y a une place pour chaque chose. Il ne faudrait pas perdre du temps à chercher un outil avec la tête dans les coffres alors que la mer est agitée et transforme le bateau en grand huit.

Il y a aussi des éléments modulables comme la table à manger qui se transforme en un grand lit double ou la banquette à bâbord qui cache une toile anti-roulis, offrant une couchette une place où l’on peut dormir en mer sans avoir peur de la chute.

La cuisine n’est pas toujours facile en mer mais la gazinière pivote avec les mouvements du bateau et assure la sauvegarde de nos bons petits plats.

Le salon est aussi une chambre
La cuisine et ses rangements

Pour traverser l’océan Atlantique, nous avons prévu beaucoup de nourriture. Autrefois il était difficile de conserver les aliments et les marins soufraient de terribles carences en vitamines ou en eau potable. Cela pouvait entraîner des maladies mortelles. Aujourd’hui grâce au développement technologique et notamment à la boîte de conserve, nous avons rempli le bateau pour répondre à nos besoins pendant ces deux, trois semaines d’isolement en mer.Sachant que nous avons prévu davantage de nourriture au cas où la traversée durerait plus longtemps.


Une partie de notre réserve d'eau
Le tri des provisions














Nos cales sont garnies de bons petits plats faciles à cuire en mer. Car quand l’appétit va, tout va ! Il y a aussi des fruits en conserve qui assurent les vitamines. Enfin nous avons 200 L d’eau en bouteille pour boire et 100 L d’eau non potable dans le réservoir.

Après il faudra faire attention à notre consommation. Pour faire cuire des pâtes, on ajoutera de l’eau de mer afin d’économiser l'eau douce. Ainsi les pâtes seront ainsi déjà salées. Pour se laver en mer nous faisons une toilette de chat avec un gant. On se lave à l’eau de mer et on se rince avec un filet d’eau douce. Notre lave vaisselle est en fait un filet que nous jetons dans l’eau. Le bateau traîne le filet et les vagues nettoient la vaisselle. Nous rinçons juste les bols avec un peu d’eau douce. Ainsi, en réfléchissant à notre consommation d’eau, nous réduisons nos besoins au strict nécessaire. 

Mais nous espérons tout de même trouver à manger en mer. Il n’y a pas encore de restaurant au milieu de l’Atlantique mais la pêche offre de bons poissons frais !

mardi 17 janvier 2012

Chants CM2 du Bourg

Santiano



Vamos a la mar


Voici un aperçu des chants travaillés avec Muriel sur les thèmes de la mer et du voyage du Sirius.

vendredi 13 janvier 2012

Les dauphins

Ly-Ann s'est documentée sur les dauphins et vous propose son texte.



                                     LE DAUPHIN



Sa forme hydrodynamique, sa peau lisse et très souple, qui  déforme les turbulences de l'eau font du dauphin un animal doué pour la vitesse. (44 km/h ; c'est le plus rapide des mammifères marins.)



Son dos est généralement noir, son ventre blanc avec des dessins bruns ou violets. (mais les couleurs peuvent varier )



         SES DIMENSIONS :



Poids: de 70 kg à 400 kg.

Longueur: de 1,7 m à 4 m.



Il possède un bec assez long, et de 80 à 100 dents, toutes semblables entre-elles. Pointues et petites, ces dents ne conviennent pas à la mastication mais elles permettent de saisir les proies. Les aliments absorbés sont broyés par les robustes parois de leur estomac.



         SES NAGEOIRES :


Elles servent au dauphin à s'équilibrer et à se guider.

Sa nageoire caudale, appelée aussi palette est aplatie dans un plan horizontal.

Sa nageoire dorsale est développée.

Dans une nageoire, le dauphin a les mêmes os que dans une main humaine. Ces os sont le vestige de l'époque où les ancêtres du dauphin étaient des animaux terrestres à 4 pattes et qui sont allés à l'eau pour se nourrir.



        SON ŒIL :

Le dauphin a les yeux très écartés. Il peut voir en haut, en bas et même derrière lui, mais il ne voit pas très bien de face. Donc pour voir ce qu'il y a devant lui, il utilise l'écholocation, c'est à dire la localisation des obstacles et des bancs de poissons par le son: le dauphin envoie des ultrasons et reçoit en retour les sons qui déterminent la vitesse, la taille et la direction de la proie par exemple, et cela grâce au melon, qui est rempli de graisse, et qui permet au dauphin de choisir la direction dans laquelle il envoie les son.  (les clics)



       Le dauphin est un mammifère, son petit est le dauphineau, la femelle du dauphin est la dauphine, ils vivent dans l'eau, ils mangent du poisson, l'ennemi du dauphin est l'orque et le requin a peur du dauphin, le dauphin ne mange pas l'homme. Le petit trou que le dauphin a sur la tête s'appelle l'évent, il lui sert à respirer.Le bébé dauphin est conçu dans le ventre de sa mère et le dauphin peut même rester de 15 à 20 min sous l'eau, il se déplace en groupes.


Le Cap Vert


L'archipel du Cap-Vert se trouve dans l'océan Atlantique, au large des côtes du Sénégal, de la Gambie et de la Mauritanie. Ici le voyage prend une autre dimension : nous avons quitté l'Europe, la monnaie a changé et la langue nous est difficile. Ici on parle majoritairement le créole capverdien et en plus il y a des variations d’une île à l’autre. Cette langue s’éloigne des bases latines que l’on retrouve dans le français, l’espagnol, le portugais ou même l’italien. Heureusement pour nous l'anglais et le français sont enseignés à l’école et nous arrivons donc à échanger avec la population locale.

Comme les Canaries, les îles sont toutes d'origine volcanique. C'est sur l'île de Fogo que se situe le point culminant à 2 829 m : le Pico do Fogo dont la dernière coulée de lave ne date que de 1995. La plupart des îles ont un relief escarpé et sont couvertes de cendre volcanique pauvre en végétation. Le climat y est chaud et sec, avec une moyenne des températures située entre 20 à 25 °C. Durant les mois de janvier et février l'archipel subit l'influence des tempêtes de sable venu du Sahara. Ainsi le bateau s’est vu recouvert d’une fine couche de sable. Les voiles ne sont plus blanches mais ocres.

Au Cap-Vert il n'y a qu'un port comme nous en avons en France, avec des pontons, un raccordement électrique et de l'eau, aussi nous sommes au mouillage. Le mouillage c'est l'aventure, nous jetons l'ancre, le bateau bouge, se déplace, tire sur la chaîne, l'ancre dérape. Comme il y a beaucoup de vent dans l'archipel depuis que nous sommes arrivés, c'est assez angoissant car on peut se déporter sur d'autres bateaux au mouillage ou sur des rochers. Il faut donc constamment surveiller les déplacements du bateau. Pour rejoindre la terre nous utilisons notre annexe, cette petite embarcation gonflable et, les trajets sont parfois périlleux. A terre on se déplace grâce aux aluguers, ces minibus qui font office de transports collectifs. Ces derniers ne partent que lorsqu'ils sont pleins, aussi il faut s'armer de patience.

Les îles sont pauvres, le manque de pluie, la déforestation et la sècheresse chronique qu'a connu l'archipel au cours des deux derniers siècles ont contribué à cette situation. L'agriculture constitue malgré tout une des activités principales avec la pêche. L'alimentation est chère en raison d'une importation des produits très élevée. Les capverdiens sont chaleureux et très accueillants, et, lorsqu'ils parlent français, ils sont friands d'échanges et de discussions.

La culture du Cap-Vert est d’origine africaine et portugaise. Il existe différents genres de musique comme le funaná, la coladeira, la morna et la tarrachinha, la mazurca ou encore le batuque. Le Cap Vert et sa musique ont été rendu célèbre dans le monde entier grâce à la Diva aux pieds nus, Cesária Évora, qui nous a quitté le 17 décembre dernier.

Voici un vidéo clip pour vous faire découvrir en image ces propos, illustrée en musique par un morceau de Cordas do sol, un groupe capverdien de Santo Antao.




Sources : wikipédia et guide Imray.