lundi 26 décembre 2011

Positions pendant la traversée des Iles Canaries au Cap Vert

Après 38h : 24N55 / 18W28.
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Après 74 h : 22N01 / 20W30, la météo est bonne jusqu'au cap vert, reste environ 350 milles à parcourir.

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Après 98h : 19N54 / 21W14
Position de Sirius le 22 décembre à 19:20

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Après 5j : 17N53 / 21W34
Position le 24 décembre à 17:00, un peu trop à l'est, cap à corriger pour arriver au nord de sal.

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Bien arrivés au Cap Vert à Palmeira sur l'île de Sal le jour de noël !!! 
Bonnes vacances à tous !

lundi 5 décembre 2011

Lanzarote et l'Archipel des Canaries



Les Canaries

L’archipel se compose de sept îles majeures et de six îles mineures et s’étire sur 450 km couvrant une superficie totale de 7 442 km². Les formations géologiques sédimentaires les plus anciennes montrent que les Canaries ont jadis fait partie du continent africain. Cependant, les caractéristiques principales de l'archipel, côtes aux falaises abruptes et gorges creusées par l'érosion, proviennent d'une activité volcanique plus récente, dont la dernière manifestation est l'éruption de 1971 avec la formation d'un nouveau cratère, le volcan de Teneguia, tout au sud de La Palma.


Une petite industrie de la soie, du lin et de la broderie apporte quelques revenus mais l'essentiel provient du tourisme qui, depuis 1960, a connu une croissance phénoménale : de quelques dizaines de milliers de visiteurs à plusieurs millions. De plus, la zone comprise entre l'archipel et les côtes africaines est, ou était, l'une des plus poissonneuses au monde. Le séchage et le salage du corbina, les conserves de thon, le traitement de la morue, de la dorade, du rouget et d'autres espèces sont aussi de grosses ressources de revenus.


LE CLIMAT
La façon la plus appropriée de présenter l’ensemble des îles est de les décrire comme une succession de microclimats allant de 0 à près de 4 000 m d’altitude. Bien que le climat correspondant à leur latitude (tropique du cancer) soit de type désertique, la réalité est tout autre. 

Les îles Canaries sont situées au milieu de l'Atlantique, balayées par les vents alizés et exposées à des courants marins froids qui baignent leurs côtes. La température moyenne annuelle est de 20 °C sauf en montagne, où elle est inférieure. En été, les températures dépassent rarement les 30 °C. En ce qui concerne le taux de précipitations, il varie au gré des régions, entre 300 mm (dans les régions basses) et 500 mm (dans les régions hautes). 

Parfois, un vent chaud de type désertique (calima) vient déranger les adeptes du dieu Hélios. Grâce à tout cela et aux 300 jours de soleil et plus par an, le climat des îles Canaries est considéré comme l’un des plus agréables au monde.

L'ENVIRONNEMENT
La flore

Pin canarien
Les Canaries sont un trésor écologique, en particulier pour leur flore.
La flore est en grande partie constituée d'un mélange de plantes d'Europe méridionale et d'Afrique mais un tiers des fleurs sont indigènes. 

Le fameux pin canarien à trois aiguilles est une espèce endémique très résistante au feu. 
Les hauteurs du Teide, à Ténérife, sont l’habitat d’une espèce de violette qui pousse à plus de 2 000 m d’altitude.


Parmi les plantes comestibles, on cite le palmier-dattier, le châtaignier, la banane naine ou rouge, les fruits tropicaux (papaye, mangue) ainsi que la vigne, qui sont cultivés et exportés.


La faune

Ces îles abritent 70 variétés d’oiseaux autochtones, comme le célèbre canari (dont le nom vient de celui des îles) et 200 espèces migratoires. 

Les Canaries sont également réputées pour leurs reptiles dont certaines variétés de lézards uniques au monde, comme le lézard géant de l’île de Hierro.


Les mammifères sont minoritaires dans les îles, il s’agit des chèvres et des moutons en grande majorité, puis des lièvres, des hérissons et des gerboises. Quant aux dromadaires, ils ont été introduits à Lanzarote vers le XVe siècle. Le mouflon corse ayant récemment été introduit dans les montagnes de Ténérife s’est avéré très nocif, car il s’attaque à la faune locale. Sa chasse est interdite, mais il constitue un violent prédateur. D’autres espèces importées sont devenues de véritables envahisseurs comme les écureuils à Fuerteventura ou encore le lapin.

Les fonds marins proches, souvent composés de basalte, ne sont pas très poissonneux et la pêche à la dynamite (longtemps pratiquée) n’a pas arrangé les choses. Au large, on aperçoit souvent des bancs de dauphins, de thons et des baleines pilotes. Les courants marins rapprochent des côtes différentes variétés de tortues marines.

Lanzarote
Plutôt basse par rapport aux autres îles de l'archipel, composée d'une multitude de cônes volcaniques arrondis et d'une grande plaine spectaculaire de lave noire, Lanzarote dégage un charme particulier. 
Longue de 50 km et large de 16 km, elle reçoit si peu de pluies qu'il n'y a même pas assez d'eau pour les 85 000 habitants permanents. De nouvelles usines de dessalinisation sont continuellement installées pour satisfaire la forte croissance du tourisme. Malgré tout, de gros efforts sont faits pour développer l'agriculture avec des champs de figuiers de Barbarie, de tomates, d'oignons ou d'autres légumes entretenus avec soin. Des vignobles s'y développent aussi, surtout dans le centre de l'île.


Lanzarote en images

Ça pique sur Lanzarote
Pour achever notre découverte de l’île de Lanzarote nous avons visité «El Jardin De Catcus » (prononcez el rarrrdin de cactous, Le Jardin des Cactus).
Le Jardin des Cactus fut créé par l’artiste et architecte local César Manrique afin de concilier la spécificité du paysage insulaire et l’ancienne carrière de la région de Guatiza.
Situé dans la municipalité de Teguise, La Vega Guatiza héberge la plus grande surface de culture de cochenilles des Canaries. 

La cochenille est un parasite qui prolifère sur les pousses des figues de Barbarie. Après un délicat processus de manufacture, il est possible d’extraire des insectes un intense colorant carmin.

 

Utilisé traditionnellement comme teinture textile ce colorant naturel est actuellement apprécié dans l’industrie alimentaire et cosmétique. 

Malheureusement cette activité ancestrale est en déclin, concurrencé par l’industrie des colorants synthétiques.




Grâce aux climats secs de l’ile de Lanzarote, Manrique a su regroupé au sein du Jardin des Cactus une multitude d’espèces différentes. Dans le parc, il existe plus de sept mille deux cents exemplaires, et mille cent espèces différentes, originaires d'endroits aussi disparates que le Pérou, le Mexique, le Chili, les Etats-Unis, le Kenya, la Tanzanie, Madagascar, le Maroc et les Canaries. La collection botanique du Jardin des Cactus continuant d’augmenter grâce à des plantations périodiques de nouvelles espèces.

Mais qu’est-ce qu’un cactus ?
Le cactus est le nom usuel donné aux plantes de la famille des cactaceae. On les appelle également cactées. Les cactus sont des pantes xérophytes, c’est à dire qu’elles stockent dans leurs tissus des réserves de « suc » pour faire face aux longues périodes de sécheresse.
Pour identifier un cactus il faut se reporter aux critères d'appartenance à la famille des cactaceae. L'identification se fait par la présence d'aréoles, et, comme plus généralement en botanique, par les fleurs et les fruits.
Les aréoles sont des nombreuses petites excroissances de la plante à partir desquelles partent en faisceau les épines, des poils laineux, les feuilles, les nouveaux rameaux et les fleurs.
Les cactus couvrent un large éventail de formes et de tailles. On en trouve des sphériques, cylindriques, en forme de pilier, avec des feuilles pointues ou en forme de raquettes appelées cladodes…Voyez par vous-même.




Sources : Iles de l'Atlantique – Les éditions du Plaisancier (Imray), Centros de Arte, Cultura y Turismo de Lanzarote, leroutard.com, wikipédia.

dimanche 4 décembre 2011

Musée de la marine

Avec les cm2 du Val nous avons visité le musée de la Marine.
Voilà à peu près ce que nous avons appris.


La marine au temps de Louis XIV


Louis XIV désirant que la France devienne une grande puissance maritime comme l’Angleterre, l’Espagne et les Pays-bas, charge son Premier ministre Colbert de faire construire de nombreux vaisseaux de guerre ou de commerce.
A cette époque les navires ont une coque en chêne sur plusieurs ponts et trois grands mats en sapin munis de nombreuses voiles.
A l’avant se trouve une grande statue, la figure de proue et à l’arrière, à la poupe, le château arrière où logent le capitaine et ses officiers.

1)   La construction d’un bateau


Elle se fait au bord de l’eau sur un plan incliné et nécessite de couper les troncs de 3 000 chênes.
Pour qu’elle soit imperméable, on enduit la coque avec du calfat qui est un mélange de goudron et de graisse.
Les planches sont assemblées avec des clous de cuivre.
Les mâts sont un assemblage de troncs d’arbres souples comme le sapin, le pin ou l’épicéa.
Pour manœuvrer les voiles, on avait besoin aussi de nombreuses cordes tressées en chanvre.
Pour que le bateau soit stable en naviguant, on entreposait au fond de la cale toutes les réserves ainsi que des pierres.

2) La marine de guerre


Les bateaux de guerre possédaient une centaine de canons qui tiraient à travers les sabords. Chaque canon nécessitait la présence de 10 hommes. Les canons étaient en bronze, on mettait successivement la poudre puis le boulet et on mettait le feu le feu à la poudre en enflammant une mèche.
Pendant les batailles navales, les bateaux se mettaient en file indienne parallèlement à la file indienne des bateaux ennemis
En méditerranée, certains bateaux de guerre étaient des galères où des condamnés, les galériens, enchaînés à 7 par rame faisaient avancer le bateau sous les coups de fouet du garde- chiourme.

3) La vie à bord


Les marins se nourrissaient de vin, de viande séchée et de céréales. S’ils manquaient de produits frais, ils étaient malades du scorbut.
Pour les repas des officiers, on embarquait souvent des animaux vivants.

 Tous les élèves écoutent "sagement" la conférencière. Certains prennent des notes et publieront bientôt leur texte.
La maquette du  trois mâts : Le Louis XIV.